PEIGNER LA GIRAFE
Je continue la photo n&b, avec toujours aussi peu de talent.
Je continue la peinture, passant de toiles coton à lin et faisant face à une évidence :
c'est toujours aussi laid !
En 2010, je vais donc faire ce que je fais de mieux : PEIGNER LA GIRAFE !!
(sur les conseils de mon mentor Jean...)
Soit "faire un travail inutile et très long, ne rien faire d'efficace."
L'origine de cette expression n'est pas établie avec certitude, mais on peut l'expliquer par l'assimilation ancienne de "peigner la girafe" à "se secouer le prunier", "se polir la colonne", "s'astiquer le jonc" pour ces messieurs (quitte à utiliser des expressions cocasses, autant le faire bien!).
Le cou de la girafe a une forte connotation phallique (regardez bien...) notamment mise en avant par Boris Vian dans "Vercoquin et le plancton", je cite : "J'ai tellement peigné ma girafe qu'elle est morte".
Cette partie du corps de notre pauvre amie est donc associée à la fois au sexe masculin et à la fainéantise.
Ce qui n'est pas une première : un "branleur" est à la fois celui qui se masturbe et celui qui baille aux corneilles (dans un prochain post).
De l'onanisme à l'oisiveté, il n'y a qu'un pas : le sperme étant à l'origine fait pour rencontrer un ovule et assurer la perpétuation de l'espèce et la transmission du génome du Super Papa, il est vrai que se masturber pour provoquer la rencontre du sperme avec un Kleenex semble moins productif.
Désormais, vous ne peignerez plus la girafe par hasard... et finalement je vais peut-être reformuler mon postulat de départ qui porte à confusion :
En 2010, je vais donc faire ce que je fais de mieux : GOBER LES MOUCHES !